Le pardon royal : un soutien à l’industrie du cannabis ou un renforcement de l’économie nationale ?
Le pardon royal accordé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à environ 5 000 personnes impliquées dans la culture illégale du cannabis (haschisch) a suscité de nombreuses questions sur les véritables motivations derrière cette décision. Face aux critiques adressées au Royaume du Maroc, notamment par certains médias qui se sont concentrés sur l’aspect négatif de cette décision, il est nécessaire d’examiner ce contexte de manière plus approfondie.
La question centrale : le pardon royal vise-t-il à soutenir la culture illégale ou une industrie en pleine expansion ?
Tout d’abord, il convient de préciser que la majorité des personnes bénéficiant de ce pardon royal étaient impliquées dans la culture du cannabis de manière illégale. Cependant, il est important de noter que le pardon royal ne constitue pas une simple blanchiment des crimes, mais s’inscrit dans une politique globale visant à régulariser et encadrer la culture du cannabis en conformité avec les lois nationales et internationales. Ici, la question se pose : pourquoi cette démarche est-elle présentée par certaines parties comme un encouragement à une culture illégale alors qu’elle s’inscrit dans une stratégie de développement d’un secteur économique important ?
Le pardon : une étape pour stimuler les investissements ou pour améliorer les conditions sociales ?
En réalité, le Maroc travaille à organiser la culture du cannabis à des fins médicales et industrielles uniquement, ce qui renforce sa compétitivité sur le marché mondial. On s’attend à ce que les investissements dans ce secteur atteignent environ 57 milliards de dollars d’ici 2026, en coopération avec des entreprises internationales, y compris une entreprise israélienne. Alors, pourquoi cet aspect positif est-il ignoré, tandis que seules les critiques sont mises en avant ?
Derrière les critiques : une campagne médiatique ou un ciblage délibéré ?
Il est frappant de constater que les critiques visant le Maroc proviennent en grande partie de certains médias, tels que le site « Watan » connu pour ses positions hostiles au Maroc. Cette campagne soulève des questions sur les véritables motivations derrière le ciblage du Royaume à ce moment précis. Est-ce lié aux politiques marocaines en matière de droits de l’homme, ou bien y a-t-il des parties internationales et régionales qui voient d’un mauvais œil la réussite du Maroc à développer de nouvelles industries avancées comme celle du cannabis médical ?
Conclusion : Relecture des critiques à la lumière des faits
Alors que le Maroc fait face à de grands défis économiques et sociaux, il semble que le pardon royal vise à renforcer l’économie nationale en régularisant et en encadrant une industrie qui a une longue histoire dans le pays, tout en prenant en compte les dimensions sociales de cette décision. Dans ce contexte, la question demeure : qui profite réellement de ces campagnes médiatiques qui dépeignent le Maroc de manière négative sans preuve tangible ? Pourquoi certaines vérités sont-elles exagérées et d’autres ignorées ? Sommes-nous face à une tentative de déformer l’image du Maroc sur la scène internationale ?
