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jeudi, avril 24, 2025

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« Mettre en lumière le film ‘La Vie des Chèvres’ : des coulisses du conflit maroco-algérien aux impacts politiques et régionaux »

« Refus marocain et soutien algérien : Comment le film ‘Histoire de la chèvre’ est devenu un nouveau point de tension entre l’Algérie et l’Arabie saoudite ? »

Le Maroc a refusé catégoriquement d’accorder l’autorisation de tourner le film indien « Histoire de la chèvre » sur son territoire, estimant que le film constitue une déformation délibérée de la réputation de l’Arabie saoudite, un allié stratégique et frère de la région. Cette position marocaine intervient à un moment critique, où l’Arabie saoudite fait face à des attaques de plusieurs parties hostiles à l’Islam et à la Qibla des musulmans, ce qui renforce l’importance du soutien arabe à ce royaume.

L’Algérie : Une destination cinématographique alternative pour renforcer sa position internationale ?

De son côté, l’Algérie a vu dans ce film une opportunité de renforcer sa position en tant que concurrent culturel et cinématographique du Maroc, acceptant de tourner le film sur son sol et allant jusqu’à le financer. Il semble que l’Algérie cherche à exploiter cette situation pour renforcer sa position sur la scène internationale, ignorant ainsi les dimensions religieuses et politiques liées à l’attaque contre le pays des deux saintes mosquées.

Ouarzazate contre l’Algérie : Une tentative de surpasser le ‘Hollywood de l’Afrique et du monde arabe’

L’acceptation par l’Algérie du tournage de « Histoire de la chèvre » sur son territoire n’est pas une démarche ordinaire ; elle s’inscrit dans le cadre de ses tentatives continues de se présenter comme une alternative culturelle et cinématographique au Maroc, connu pour ses vastes studios à Ouarzazate, qui sont parmi les sites cinématographiques les plus importants d’Afrique et du monde arabe. Cette démarche algérienne, qui ignore totalement la sensibilité du sujet pour le monde islamique, reflète ses ambitions politiques et culturelles au détriment de l’unité et de la solidarité des musulmans.

Ce que beaucoup ignorent, c’est les lieux de tournage du film. Au départ, le film a été tourné en Jordanie, un pays qui a fait de l’accueil des productions cinématographiques étrangères une stratégie nationale, à l’instar du Maroc, dans le but de construire une véritable industrie cinématographique. La diversité des paysages, attrayante pour les réalisateurs et producteurs, ainsi que le soutien considérable des autorités jordaniennes, notamment à travers la Commission royale du film jordanien, ont joué un rôle majeur dans l’attraction des productions cinématographiques.

Questions à poser :

  • Le soutien de l’Algérie au film représente-t-il un coup porté aux relations algéro-saoudiennes ?
  • Comment cette concurrence culturelle affecte-t-elle l’équilibre politique dans la région ?
  • Peut-on considérer la position du Maroc comme une manœuvre diplomatique visant à protéger les intérêts du monde islamique ?

À travers ce tableau, il apparaît clairement que l’Algérie cherche à politiser l’art et la culture pour obtenir des gains internationaux, à un moment où le monde islamique a besoin de plus de solidarité pour faire face aux défis communs.

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