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vendredi, août 8, 2025

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Série d’accusations algériennes contre le Maroc : des incendies de forêt à l’espionnage, est-ce une stratégie politique ?

Les accusations gratuites de l’Algérie contre le Maroc : Une analyse approfondie

Les accusations algériennes à l’encontre du Maroc, visant à nuire à la sécurité nationale, se multiplient. L’Algérie accuse le Maroc d’être derrière les incendies de forêt, d’inonder le pays de drogues, d’introduire Israël dans la région, et même de soutenir les mouvements séparatistes algériens. Récemment, ces accusations ont pris une tournure plus grave avec des accusations de renseignement et d’espionnage visant la sécurité de l’État.

Le dimanche dernier, les autorités algériennes ont annoncé le démantèlement d’un réseau de « renseignement et d’espionnage » qu’elles affirment viser à « porter atteinte à la sécurité de l’État ». Ce réseau, composé de sept personnes, dont quatre ressortissants marocains, aurait opéré dans la région de Tlemcen après être entré illégalement en Algérie.

Les détails concernant l’identité des personnes arrêtées, y compris les quatre Marocains selon les autorités algériennes, n’ont pas été précisés. Le procureur de la République près le tribunal de Tlemcen, Mustapha Loubars, a indiqué que les sept personnes avaient été placées en détention préventive sur décision d’un juge d’instruction, en attendant leur procès pour des accusations graves, à une semaine des élections présidentielles prévues pour le 7 septembre prochain.

Le procureur a également précisé que les personnes arrêtées faisaient l’objet d’une enquête judiciaire pour des charges telles que « crime de renseignement avec un État étranger ou ses agents » et « entrée illégale sur le territoire algérien » pour trois des quatre Marocains, qui seraient impliqués dans la tentative de perturber la sécurité nationale et de déstabiliser le pays.

Le 24 août, le procureur de la République a tenu une conférence de presse à Tlemcen où il a révélé que, dans le cadre de la lutte contre l’immigration illégale, les services de sécurité avaient été informés de mouvements suspects d’un citoyen marocain dans le centre-ville de Tlemcen. Après enquête, il a été découvert que cet individu faisait partie d’un réseau de renseignement et d’espionnage pour le compte d’une entité étrangère.

Le 28 août, les autorités algériennes ont annoncé l’arrestation de six autres personnes, dont trois Marocains et trois Algériens. Les enquêtes ont révélé que tous les membres du réseau recevaient des instructions d’un certain « B.S. », citoyen marocain, et que le réseau recrutait des citoyens marocains et algériens pour attaquer les institutions de sécurité et administratives algériennes.

Peu après cette annonce, la présidence algérienne a publié un communiqué indiquant que le président Abdelmadjid Tebboune avait présidé une réunion du Conseil de sécurité, sans fournir de détails sur cette réunion, à quelques jours des élections présidentielles. Ce discours de Tebboune, candidat à un nouveau mandat, repose sur la théorie du complot étranger, affirmant que de nombreux pays craignent la stabilité de l’Algérie.

L’ONG Amnesty International a accusé le gouvernement algérien de réprimer la liberté d’expression et les rassemblements pacifiques au cours des cinq dernières années, et de cibler les voix dissidentes. Selon Amnesty, le gouvernement utilise des accusations infondées de terrorisme pour réprimer ceux qui expriment des opinions critiques.

Le militant politique algérien Shouki Ben Zehra a commenté que ces accusations d’espionnage sont une tactique de diversion pour détourner l’attention des problèmes internes, comme la désaffection pour les élections et les crises économiques. Il accuse le régime de s’en prendre systématiquement au Maroc pour masquer ses propres échecs.

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