Le Forum de coopération Chine-Afrique, ou FOCAC, a ouvert ses portes ce mercredi à Pékin. Ce sommet est une opportunité pour la Chine de renforcer sa présence économique en Afrique, un continent stratégique pour elle. Cependant, l’absence du Polisario à cet événement, ainsi qu’à d’autres forums internationaux récents, souligne une tentative de l’Algérie de promouvoir ce groupe séparatiste en quête de légitimité, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur.
Le Polisario a été exclu non seulement du FOCAC, mais aussi d’autres forums internationaux tels que le Forum de coopération Afrique-Indonésie, le Forum Afrique-Corée et le Sommet Afrique-Italie. L’inclusion de ce groupe séparatiste, dépourvu des caractéristiques d’un État reconnu, a toujours posé problème aux hôtes des événements, car elle contredit les objectifs de coopération et d’intégration continentale.
Ce contexte a conduit l’Union africaine à exclure le Polisario de ses rencontres internationales avec des partenaires étrangers. Cette décision reflète la prise de conscience croissante que la présence du Polisario entrave l’intégration et la coopération en Afrique, mettant en péril l’image de l’Union africaine en tant qu’organisation continentale crédible.
Malgré cela, l’Algérie persiste à soutenir le Polisario, utilisant des méthodes discutables, comme en témoigne l’incident au Sommet Afrique-Japon (TICAD) où des représentants du Polisario ont tenté d’entrer avec des passeports diplomatiques algériens. Le Maroc a réussi à contrer cette tentative, entraînant une gêne pour le Japon qui a réaffirmé sa position sur la question du Sahara.
L’incident au Japon et l’exclusion croissante du Polisario des forums internationaux confirment la nécessité stratégique d’éloigner ce groupe des partenariats internationaux. Le soutien croissant à la marocanité du Sahara et au plan d’autonomie comme solution au conflit est confronté à l’entêtement algérien, qui continue de soutenir le Polisario dans une tentative de déstabilisation régionale.