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jeudi, avril 24, 2025

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La France peut-elle dépasser les agendas de l’État profond pour bâtir un véritable partenariat stratégique avec le Maroc ?

Dans une longue publication sur Facebook, l’universitaire Idriss Kassouri analyse les relations maroco-françaises, estimant que le problème fondamental dépasse la visite du président Emmanuel Macron et repose sur les manœuvres de l’État profond français, notamment les services de renseignement, qui auraient adopté une position hostile aux droits historiques et politiques du Maroc.

Loin des protocoles de courtoisie, la publication de Kassouri soulève des questions sur la capacité de la France à changer sa politique envers le Maroc et à redéfinir leur relation sur des bases de respect mutuel et de partenariat stratégique.

Un problème avec « l’État profond » plutôt qu’avec Macron

Kassouri affirme que le problème du Maroc avec la France ne concerne pas Macron en tant que personne, mais réside dans l’État profond français, dirigé principalement par les services de renseignement. Il accuse ces services d’entraver le progrès du Maroc et de saboter ses partenariats en Afrique en soutenant l’Algérie.

La question est donc la suivante : Macron pourra-t-il réellement orienter la politique française vers une approche plus respectueuse, ou ses efforts seront-ils freinés par ces institutions ?

Le rôle des services de renseignement français dans la détérioration des relations

Kassouri ajoute que les services de renseignement français se sont opposés aux services marocains, notamment au Directeur général de la sûreté nationale, Abdellatif Hammouchi, et au chef des renseignements extérieurs, Yassine Mansouri.

Ces accusations sont vues par Kassouri comme des tentatives de nuire à la réputation du Maroc.

La France persistera-t-elle dans cette stratégie, ou prendra-t-elle des mesures concrètes pour promouvoir une coopération sincère ?

L’influence de la situation africaine sur la politique française

Kassouri évoque également les changements géopolitiques en Afrique, où le retrait de la France de plusieurs pays africains a contraint Paris à revoir ses priorités. Alors que la France comptait sur l’Algérie, il apparaît que ce pari était voué à l’échec.

Est-ce là une opportunité pour reconstruire la confiance avec le Maroc, ou simplement une manœuvre pour préserver les intérêts français en Afrique ?

Confiance mutuelle et perspectives d’avenir

Kassouri conclut que l’avenir des relations franco-marocaines dépend de la capacité de la France à dépasser sa vision paternaliste et à traiter le Maroc en partenaire égal.

La France comprendra-t-elle enfin que le Maroc est une puissance régionale indépendante ? La relation se fondera-t-elle sur un respect mutuel des droits historiques ou restera-t-elle empêtrée dans les jeux d’influence de l’État profond ?

En Conclusion : La visite de Macron… suffit-elle pour rassurer le Maroc ?

Kassouri estime que si la visite de Macron peut être un signe encourageant, elle ne suffit pas pour apaiser totalement le Maroc.

La France tirera-t-elle les leçons de l’histoire pour construire une relation fondée sur le respect mutuel, ou les ombres de l’État profond français continueront-elles à entraver toute progression réelle ?

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