Il semble que l’Algérie ait subi un nouveau revers diplomatique après avoir échoué à faire adopter des amendements à un projet de résolution américain concernant le Sahara marocain. Cet échec reflète l’isolement politique croissant de l’Algérie dans ce dossier, ses propositions, qui incluaient l’élargissement du mandat de la MINURSO pour surveiller les droits de l’Homme au Sahara, ayant été rejetées par les États-Unis et la France, qui soutiennent la position marocaine basée sur « l’autonomie ».
Pourquoi l’Algérie insiste-t-elle sur ces amendements ?
Des observateurs estiment que les mouvements de l’Algérie visent à rediriger le cours de la question en faveur de sa vision ; cependant, ses positions apparaissent en contradiction avec les résolutions des Nations Unies appelant à une « solution politique réaliste et acceptable », ce qui pose la question : pourquoi l’Algérie continue-t-elle d’imposer sa vision malgré la reconnaissance internationale de l’autonomie comme solution pratique et réaliste ?
France et États-Unis : un soutien ferme au Maroc et un rejet des manœuvres algériennes
Le refus des amendements algériens par les États-Unis et la France témoigne d’un engagement clair en faveur des solutions diplomatiques efficaces initiées en 2007, tout en soulignant le rôle du Maroc en tant que partenaire stratégique.
Cette position renforce-t-elle la posture du Maroc sur la scène internationale et invite-t-elle l’Algérie à réévaluer sa politique sur cette question ?
Les « tables rondes » : un mécanisme bloqué par l’intransigeance algérienne
Alors que le Conseil de sécurité appelle à la reprise des négociations des tables rondes « sans conditions préalables », l’Algérie continue d’entraver le processus en proposant des négociations bilatérales entre le Maroc et le « Polisario ».
Cela survient bien que les tables rondes soient le seul moyen d’impliquer toutes les parties, y compris l’Algérie, principal bailleur de fonds et soutien du Front Polisario.
Ce refus algérien reflète-t-il une volonté d’éviter les négociations multilatérales qui pourraient révéler l’isolement de sa position internationale ?
Déclaration de Macron en faveur du Maroc devant le Parlement marocain : un nouveau tournant ?
Dans un geste confirmant la profondeur de l’alliance franco-marocaine, le président français Emmanuel Macron a annoncé depuis le Parlement marocain le soutien de la France au Maroc dans les institutions internationales.
Cette déclaration intervient après que les États-Unis ont reconnu la souveraineté du Maroc sur son Sahara en 2020, plaçant ainsi l’Algérie dans une position délicate face à des alliances stratégiques profondes soutenant la vision marocaine.
Comment l’Algérie réagira-t-elle à ce soutien croissant au Maroc dans les organisations internationales ?
Le « Polisario » peut-il être considéré comme une organisation terroriste ?
Avec l’augmentation des demandes de classement du « Polisario » comme organisation terroriste, l’Algérie semble être en position défensive, d’autant plus que plusieurs pays ont réduit leur soutien à ce front, soulevant des questions sur l’avenir de son soutien au « Polisario » face à la pression internationale.
Comment l’Algérie gérera-t-elle ces appels ? Et cela conduira-t-il à une réduction de son soutien au front ?
Conclusion : L’Algérie répondra-t-elle aux appels au dialogue ?
Face à l’isolement international croissant de la politique algérienne sur cette question, il semble que le Maroc ait réussi à renforcer sa position grâce à son soutien à une solution politique et à son plan d’autonomie.
La question demeure de savoir dans quelle mesure l’Algérie répondra aux appels des Nations Unies à reprendre les pourparlers sans conditions préalables.