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samedi, juin 28, 2025

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« Al-Joulani dévoile sa vision de la Syrie post-Assad : démobilisation de l’armée, naturalisation des combattants étrangers et défis majeurs de la reconstruction »

Lors d’une interview avec Ahmed Al-Sharaa, connu sous le nom d’Abou Mohammed Al-Joulani, chef des opérations militaires en Syrie et figure clé de l’opposition syrienne, des idées intrigantes ont émergé concernant l’avenir de la Syrie après la chute du régime de Bachar Al-Assad.

Al-Joulani a affirmé que discuter du système politique à ce stade est prématuré, précisant que des comités spécialisés travaillent à rédiger une nouvelle constitution et à définir la forme finale du gouvernement. Cependant, ces déclarations soulèvent de nombreuses questions sur l’avenir de la Syrie et la manière de reconstruire un État après un conflit prolongé.

Les contours de la prochaine étape en Syrie

Al-Joulani a mis en avant ses priorités pour la phase post-Assad, notamment la reconstruction d’une Syrie dévastée et la fourniture des besoins essentiels tels que l’énergie, le carburant et les communications. Cependant, ces priorités posent des questions :

  • La reconstruction est-elle possible face à d’énormes défis économiques et politiques ?
  • Comment gérer une transition longue et complexe dans un pays profondément divisé ?

Démobilisation de l’armée : un pas vers la reconstruction militaire ?

Concernant l’armée syrienne, Al-Joulani a révélé le démantèlement des conscrits de l’ancienne armée, au profit des forces d’Idlib (Hayat Tahrir Al-Sham) et de nouveaux volontaires. Cette mesure soulève plusieurs questions :

  • Ces forces peuvent-elles garantir la stabilité et la sécurité dans un contexte régional et international complexe ?
  • Est-il possible de reconstruire une nouvelle armée basée sur des volontaires tout en rétablissant la confiance nationale ?

Naturalisation des combattants étrangers : vers une réconciliation ou un défi ?

Al-Joulani a évoqué la possibilité d’accorder la nationalité syrienne aux combattants étrangers ayant participé à la révolution syrienne. Cette proposition, bien que décrite comme une récompense pour leur soutien, suscite des débats :

  • Comment intégrer ces combattants dans la société syrienne sans provoquer des tensions internes ?
  • Les citoyens syriens accepteront-ils cette décision, ou sera-t-elle source de divisions supplémentaires ?

Les défis de la reconstruction

Al-Joulani a souligné l’ampleur des destructions causées par le régime Assad, qualifiant la Syrie de « détruite ». Mais :

  • La reconstruction d’un État ruiné est-elle possible à court terme ?
  • Le soutien international sera-t-il suffisant pour surmonter les décennies de corruption et d’autoritarisme ?

Justice transitionnelle : peut-elle être mise en œuvre ?

Bien que la justice transitionnelle soit évoquée, Al-Joulani a insisté sur la nécessité de juger les responsables des violations, y compris des actes de torture et d’exécutions. Cependant :

  • La justice peut-elle être réalisée en l’absence de stabilité politique et sécuritaire ?
  • Comment concilier les exigences de justice nationale avec la nécessité de réconciliation communautaire ?

Écart entre discours et réalité

Malgré l’optimisme affiché par Al-Joulani quant à la création d’une nouvelle Syrie, la réalité sur le terrain reste complexe :

  • Les groupes comme Hayat Tahrir Al-Sham seront-ils capables de gérer efficacement le pays ?
  • La communauté internationale reconnaîtra-t-elle cette nouvelle autorité politique ?

Les réponses à ces questions détermineront l’avenir de la Syrie et sa capacité à construire un nouvel État après des décennies sous le régime Assad.

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