Dans une démarche diplomatique marquante, la République du Ghana a annoncé la suspension de ses relations avec le « Polisario », reflétant les changements géopolitiques en Afrique autour de la question du Sahara marocain.
Cette décision, inscrite dans un document officiel émanant du ministère des Affaires étrangères du Ghana, renforce les efforts marocains pour promouvoir le plan d’autonomie comme solution juste et durable au conflit.
Dans le contexte de l’impulsion donnée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L'assiste, à la question du Sahara marocain, la République du Ghana décide de suspendre ses relations diplomatiques avec la pseudo "rasd"
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Une décision du Ghana : un coup dur pour les séparatistes et l’Algérie
Cette décision, qui constitue un tournant majeur dans la position d’un des pays clés du continent africain, représente un coup sévère pour le « Polisario » et la diplomatie algérienne, qui a longtemps soutenu le projet séparatiste. L’Algérie, ayant envoyé son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, en tournée africaine incluant le Ghana en août dernier, essuie un revers diplomatique après l’échec de ses efforts pour rallier des soutiens au « Polisario ».
Le Ghana, qui avait reconnu le mouvement séparatiste en 1979, faisait partie des pays anglophones d’Afrique soutenant le « Polisario ». Cependant, ce nouveau positionnement témoigne du succès de la diplomatie marocaine, pilotée par le Roi Mohammed VI, pour opérer des percées significatives sur le continent.
Les dimensions stratégiques de la décision
Dans son document officiel, le Ghana a affirmé qu’il notifiera immédiatement son nouveau positionnement au Maroc, à l’Union africaine et aux Nations unies via les canaux diplomatiques. Il a également exprimé son soutien aux « efforts sincères déployés par le Royaume du Maroc pour parvenir à une solution acceptable par toutes les parties », en référence à l’initiative d’autonomie.
Cette décision s’inscrit dans un contexte africain en mutation, où le Ghana a récemment supprimé l’exigence de visa pour les citoyens africains, y compris les Marocains, à partir de la fin de 2024. Cette initiative reflète les efforts du Ghana pour renforcer la Zone de libre-échange continentale africaine et pourrait ouvrir la voie à un rapprochement bilatéral dans divers domaines.
La diplomatie marocaine : des victoires continues
La question du Sahara marocain a connu d’importantes évolutions, avec 46 pays, dont 13 africains, ayant coupé ou suspendu leurs relations avec le « Polisario » depuis 2000.
Le Ghana n’est pas une exception dans ce contexte. Les relations entre les deux pays ont connu un essor après le retour du Maroc à l’Union africaine en 2017. La visite du Roi Mohammed VI à Accra la même année a été un moment clé, avec la signature de 25 accords bilatéraux couvrant divers secteurs tels que l’investissement, les énergies renouvelables et l’agriculture.
Questions soulevées par ces évolutions
- Quel sera l’impact de cette décision sur la position des autres pays africains ?
La suspension des relations avec le « Polisario » par le Ghana pourrait inciter d’autres pays, notamment anglophones, à revoir leurs positions. - Comment l’Algérie réagira-t-elle à ce revers ?
Face à son grand investissement dans le soutien au « Polisario », l’Algérie devra probablement réévaluer sa stratégie diplomatique. - Le Maroc accélérera-t-il ses efforts pour promouvoir l’autonomie ?
Avec un soutien international croissant, le plan d’autonomie pourrait devenir la solution la plus viable.
Impact sur les relations maroco-ghanéennes
Avec l’annonce de la suppression des visas, les relations économiques et diplomatiques entre les deux pays devraient s’intensifier. Les investisseurs marocains pourraient trouver au Ghana une porte stratégique vers l’Afrique de l’Ouest, tandis que le Ghana bénéficierait de l’expertise marocaine dans des domaines clés.
Conclusion : Vers un Maroc unifié soutenu par l’Afrique
La décision du Ghana représente une étape supplémentaire dans la consolidation de la position du Maroc en Afrique, renforçant le projet d’autonomie et affirmant son unité territoriale.
