Dans une intervention prononcée lors d’une conférence scientifique à El Jadida, à l’occasion du 20ème anniversaire de l’inscription de la ville de Mazagan sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, André Azoulay, conseiller royal, a offert une vision profonde du leadership du Maroc dans la promotion de la diversité culturelle et patrimoniale. Cette intervention, qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de l’héritage marocain, soulève des questions essentielles sur le rôle du Maroc en tant que référence internationale en matière de respect de la diversité et de protection du patrimoine. À travers la méthodologie du « journalisme de perspective », nous analyserons cette intervention et la relierons au contexte général des politiques culturelles et patrimoniales du Royaume.
Contexte : Le Maroc, un creuset de diversité et de patrimoine
André Azoulay a commencé son intervention en affirmant que le Maroc est aujourd’hui un leader international dans la promotion de la légitimité de la diversité culturelle. Il a souligné que cette diversité se reflète dans la préservation globale du patrimoine matériel et immatériel du Royaume. Mais que signifie cela exactement ? Et comment le Maroc peut-il être un modèle pour le monde face aux défis auxquels de nombreux pays sont confrontés pour préserver leur patrimoine ?
Azoulay a lié cette réalisation au plan royal lancé par le roi Mohammed VI pour la réhabilitation des villes anciennes, un projet visant à renforcer l’identité nationale et à mettre en valeur le rayonnement civilisationnel du Maroc. Mais est-ce que la restauration des villes anciennes suffit à atteindre cet objectif ? Quels autres rôles les politiques culturelles peuvent-elles jouer pour promouvoir la diversité ?
Le Maroc et l’UNESCO : Réalisations et défis
Azoulay a mis en avant « l’exception marocaine » avec l’inscription d’un grand nombre de sites et de patrimoines immatériels sur les listes de l’UNESCO. Cette réalisation n’est pas seulement une reconnaissance internationale, mais aussi une confirmation que le Maroc possède un patrimoine riche et diversifié qui mérite d’être protégé. Mais quels sont les défis auxquels le Royaume est confronté pour préserver ce patrimoine ? Et ces réalisations peuvent-elles devenir un outil pour renforcer le tourisme culturel et le développement durable ?
Azoulay a souligné que ces succès ne doivent pas freiner les efforts, mais plutôt inciter à travailler davantage. Mais comment le Maroc peut-il poursuivre ce succès face aux défis économiques et sociaux ? Y a-t-il un besoin de renforcer la coopération internationale dans ce domaine ?
Essaouira : Un modèle de développement durable
Azoulay a évoqué l’expérience de la ville d’Essaouira, qui a choisi il y a 35 ans de construire sa renaissance sur la base de son patrimoine culturel et artistique. Cette expérience, comme il l’a décrite, n’était pas seulement un investissement dans l’esthétique et l’art, mais aussi un levier pour le développement durable. Mais quelles leçons les autres villes marocaines peuvent-elles tirer de l’expérience d’Essaouira ? Et comment ce modèle peut-il être généralisé à l’échelle nationale ?
Une question se pose ici : Les villes anciennes du Maroc peuvent-elles devenir des centres de développement économique et culturel ? Et quels mécanismes peuvent aider à atteindre cet objectif ?
La diversité comme levier de modernité sociale
Azoulay a affirmé que le Maroc a fait de sa diversité le moteur central de sa modernité sociale. Cette diversité, comme il l’a souligné, est ce qui distingue le Maroc dans un monde confronté aux tentations du déni, de l’exclusion et des illusions de l’extrémisme. Mais comment cette diversité peut-elle se traduire en politiques concrètes pour renforcer la cohésion sociale ? Et la diversité culturelle peut-elle être un outil pour lutter contre l’extrémisme ?
Azoulay a mentionné que le Maroc brandit fièrement le drapeau de la diversité dans le monde, mais quels sont les outils qui peuvent renforcer ce rôle au niveau international ? Et comment le Maroc peut-il être une voix pour la modération et la diversité dans les forums internationaux ?
Défis futurs : Entre réalisations et ambitions
Azoulay a conclu son intervention en insistant sur le fait que le Maroc ne doit pas se contenter des réalisations accomplies, mais doit travailler à ancrer et à élargir son engagement en faveur de la protection du patrimoine et de la mémoire. Mais quelles sont les mesures pratiques que le Maroc peut prendre pour atteindre cet objectif ? Y a-t-il un besoin de revoir les politiques culturelles actuelles ?
Azoulay a souligné que le Maroc se trouve à l’aube d’un avenir prometteur, mais comment cette promesse peut-elle se traduire en une réalité tangible ? Et quels rôles les institutions éducatives et médiatiques peuvent-elles jouer pour sensibiliser à l’importance du patrimoine et de la diversité ?
Conclusion : Le Maroc comme référence mondiale
L’intervention d’André Azoulay n’est pas seulement un discours sur les réalisations culturelles du Maroc, mais aussi un appel à réfléchir à la manière de transformer ces réalisations en un levier pour le développement durable et la cohésion sociale. Le Maroc, comme l’a souligné Azoulay, est devenu une référence internationale en matière de respect de la diversité et de protection du patrimoine, mais ce rôle nécessite des efforts continus pour le renforcer et l’élargir.
En fin de compte, Azoulay propose une vision ambitieuse pour le Maroc en tant que creuset de diversité et de patrimoine, mais la réalisation de cette vision nécessite un engagement collectif de la part de l’État et de la société. Le Maroc peut-il être un modèle pour le monde dans la promotion de la diversité et de la modernité sociale ? La réponse réside dans les efforts que nous déploierons tous pour atteindre cet objectif.