Abdellah Boussouf et le discours royal : Les ressources disponibles ont-elles été utilisées pour contrer la propagande algérienne ?

« Le dernier discours royal a suscité beaucoup d’attention de la part de diverses parties, et aujourd’hui, les voix s’élèvent pour saluer son contenu et appeler à la nécessité de répondre à ses directives. Mais, comme nous l’avons constaté à maintes reprises, lorsque le moment vient de mettre en œuvre ces directives sur le terrain, les excuses et les désengagements commencent à émerger, sous prétexte que le discours fait désormais partie du passé et que le contexte a changé. Le sort de ce discours sera-t-il le même que les autres, ou cette fois-ci, assisterons-nous à un véritable changement dans l’application et l’initiative ? Et les promesses seront-elles transformées en actions concrètes qui serviront les intérêts nationaux et contribueront à résoudre les grandes questions ? »

Analyse approfondie de l’article d’Abdellah Boussouf sur la légitimité du Sahara marocain

Dans son article intitulé « Discours pour mettre les points sur les i de la légitimité marocaine du Sahara », le Dr Abdellah Boussouf met en lumière le discours du roi Mohammed VI lors de l’ouverture de la nouvelle session législative en 2024, offrant une vue d’ensemble sur les progrès réalisés concernant la question du Sahara marocain tant à l’échelle nationale qu’internationale. Toutefois, malgré la clarté et la force du discours royal face aux défis politiques et médiatiques, des questions se posent quant à l’efficacité des institutions marocaines, y compris le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), dirigé par Boussouf lui-même.

La durée de gestion de Boussouf au CCME

Depuis de nombreuses années, Abdellah Boussouf dirige le CCME, une institution jouant un rôle clé dans la communication avec les Marocains résidant à l’étranger et la défense des grandes causes nationales. Mais la question qui se pose ici est : combien de temps Boussouf a-t-il occupé ce poste ? Et sa gestion a-t-elle été suffisamment efficace pour renforcer le rôle de la diaspora marocaine dans la défense de la cause du Sahara et des autres questions nationales ?

L’efficacité des programmes et activités destinés à la diaspora

L’une des questions importantes à examiner est l’efficacité des activités et formations organisées par le Conseil pour renforcer le rôle des Marocains résidant à l’étranger dans la défense des causes nationales. Malgré le budget considérable alloué au CCME, il est légitime de se demander : combien de formations ou de programmes ont été mis en place pour sensibiliser la diaspora et les préparer à relever les défis politiques et médiatiques, comme ceux auxquels est confrontée la question du Sahara marocain ? Ce budget a-t-il été investi de manière efficace pour atteindre ces objectifs ?

Les défis auxquels fait face la question du Sahara

Dans son article, Boussouf souligne les défis auxquels est confrontée la question du Sahara marocain, notamment face à la propagande trompeuse et les manœuvres médiatiques orchestrées par certaines institutions en Europe et en Afrique. Il note également que le régime algérien mise sur l’achat de soutiens et la déformation des faits pour promouvoir le front « polisario » et tenter d’impliquer le Maroc dans un conflit secondaire. Pourtant, malgré ces tentatives, Boussouf réaffirme que les droits historiques, géographiques et sociaux du Maroc sur le Sahara restent inébranlables.

Le rôle du discours royal dans la définition des enjeux

Le discours du roi Mohammed VI lors de l’ouverture de la session législative a marqué un tournant dans la défense de la cause du Sahara. En soulignant l’avancement des grands projets de développement dans les provinces du Sud, l’accroissement des investissements internationaux et surtout la reconnaissance internationale, notamment américaine, de l’initiative d’autonomie, le discours a solidifié la légitimité du Sahara marocain sur la scène internationale. Mais quel rôle la diaspora marocaine à l’étranger peut-elle jouer dans cette nouvelle dynamique ? Et les institutions en place contribuent-elles suffisamment à renforcer cette orientation ?

Passer de la réaction à l’initiative

Un des points clés soulevés par Boussouf est la nécessité de passer de la réaction à l’initiative proactive dans la défense de la question du Sahara. Il ne suffit plus d’attendre les attaques médiatiques et politiques pour y répondre. Il est crucial de prendre l’initiative pour clarifier les faits et convaincre la communauté internationale de la légitimité de la position marocaine. C’est là que la diplomatie marocaine joue un rôle primordial, notamment à travers des figures de proue comme l’ambassadeur Omar Hilale, qui a su déjouer les complots montés contre le Maroc.

Questions à débattre :

• Quelle est la durée de gestion d’Abdellah Boussouf au CCME, et cette période a-t-elle été fructueuse pour renforcer le rôle de la diaspora dans la défense des causes nationales ?

• Combien d’activités et de formations ont été organisées par le Conseil pour préparer les Marocains résidant à l’étranger à défendre la question du Sahara ? Le budget alloué a-t-il été utilisé efficacement à cette fin ?

• Comment la diaspora marocaine à l’étranger peut-elle jouer un rôle plus actif dans la promotion de la légitimité du Sahara marocain et dans la lutte contre la propagande trompeuse ?

La réponse à ces questions pourrait aider à évaluer l’efficacité des institutions marocaines dans la défense des intérêts nationaux, notamment face aux défis actuels.