Comment ces positions entrent-elles en contradiction avec la position royale claire, qui a fixé le Sahara marocain comme critère des relations internationales ?
Dans le contexte des évolutions internationales et régionales entourant la question du Sahara marocain, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a établi un critère clair et décisif dans ses discours : le Sahara marocain est la mesure qui définit la nature des relations et des partenariats entre le Maroc et les autres pays du monde.
Cette position a marqué un tournant majeur dans la politique étrangère du Maroc, obligeant tous les partenaires à adopter une position claire et sans équivoque concernant la marocanité du Sahara. Le soutien des grandes puissances, telles que les États-Unis et la France, à la proposition d’autonomie en tant que solution réaliste au conflit renforce cette orientation royale, considérant le Sahara comme partie intégrante de la souveraineté nationale.
Aujourd’hui, le Maroc n’accepte plus les « positions ambiguës » ni les compromis, faisant de la défense du Sahara une cause nationale sacrée, unanimement soutenue par toutes les composantes du peuple marocain.
Les déclarations d’Aziz Ghali : Une remise en cause du consensus national
Dans ce contexte critique, Aziz Ghali, président de l’Association marocaine des droits de l’Homme, a tenu des propos controversés exploités par les adversaires de l’intégrité territoriale pour affaiblir la position marocaine. Parmi ces déclarations :
- Il a remis en question la nécessité de négocier, affirmant que toute solution devrait « satisfaire toutes les parties », au lieu de se conformer aux références nationales et internationales soutenant l’autonomie comme solution finale.
- Il a évoqué la position de l’association sur la question du Sahara, se référant à la « légitimité onusienne » sans présenter une position claire conforme au consensus national.
Ses propos interviennent à un moment délicat, marqué par les succès diplomatiques du Maroc, notamment le soutien récent de la France et la reconnaissance américaine de l’initiative d’autonomie. Ce discours constitue une rupture avec l’unanimité nationale et offre une opportunité précieuse aux médias algériens et aux ennemis de l’unité territoriale pour déformer les faits.
Conséquences des déclarations et responsabilité de l’État
Face à ces développements, des questions se posent : Comment l’État réagira-t-il aux déclarations de Ghali qui contredisent les constantes nationales ?
- Approche juridique : Selon la loi et la Constitution marocaine, toute déclaration menaçant l’unité nationale ou portant atteinte aux principes fondamentaux expose son auteur à des poursuites.
- Clarification et sensibilisation : Les institutions étatiques et les médias nationaux doivent dévoiler les dessous de ces déclarations et démontrer leurs contradictions avec les acquis diplomatiques du Maroc.
- Réaffirmation de la position royale : Les orientations royales restent la garantie essentielle pour maintenir le consensus national autour de la question du Sahara, considérée comme la première cause unifiant tous les Marocains face aux manœuvres extérieures.
Double discours entre position officielle et positions individuelles
Les déclarations de Ghali soulèvent un défi concernant la responsabilité des chefs d’organisations dans l’adoption de positions conformes à l’intérêt national, surtout que le Maroc a entamé une nouvelle phase de sa politique étrangère, fondée sur la fermeté et la clarté.
- Position officielle : Elle appelle à une solution politique finale via l’autonomie comme option réaliste, garantissant la stabilité et le développement de la région.
- Positions d’organisations spécifiques : Bien qu’elles invoquent la légitimité onusienne, leur non-alignement sur le consensus national crée des divisions ne servant que les agendas des adversaires du Maroc.
Le contexte algérien et l’arrestation de Boualem Sansal
Par ailleurs, les déclarations de Ghali coïncident avec l’arrestation par les autorités algériennes de l’écrivain Boualem Sansal, qui a publiquement reconnu la marocanité du Sahara, affirmant que le conflit est fabriqué et imposé par le régime algérien.
Cette arrestation illustre le double standard du régime algérien, qui réprime les voix libres tout en exploitant des déclarations comme celles de Ghali pour affaiblir la position marocaine.
Conclusion : L’intérêt national avant tout
La défense de l’intégrité territoriale du Royaume est une responsabilité collective qui impose à tous, politiques comme acteurs civils, de respecter la position royale claire exprimant les aspirations de tous les Marocains.
De telles déclarations posent des questions sur la loyauté nationale et sur la conscience de certains responsables face au moment historique que traverse le Maroc. Sous la conduite de Sa Majesté le Roi, l’État marocain dispose de la fermeté nécessaire pour mettre fin à tout discours contredisant l’intérêt suprême de la nation.
Reste une question : Ceux qui tiennent de tels propos réalisent-ils l’ampleur du préjudice qu’ils causent à l’unité nationale dans une bataille existentielle qui ne tolère aucun compromis ?