Dans une scène diplomatique qui dépasse la simple formule protocolaire, l’ancien président américain Donald Trump a adressé un message clair et direct au roi Mohammed VI, réaffirmant le soutien des États-Unis à la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara. Ce message, bien qu’envoyé à l’occasion de la Fête du Trône, revêt une dimension stratégique qui dépasse le cadre symbolique, révélant les profondes mutations géopolitiques régionales. Il confirme que l’initiative marocaine d’autonomie n’est plus seulement un cadre de négociation, mais qu’elle est désormais perçue dans les capitales décisionnelles comme la seule solution sérieuse, crédible et réaliste.
Une reconnaissance stratégique irréversible
Le message de Trump rappelle la position décisive annoncée en décembre 2020, lorsque les États-Unis ont officiellement reconnu la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud — un positionnement qui n’a pas été remis en cause malgré le changement d’administration. Au contraire, cette reconnaissance a été renforcée par plusieurs signaux, notamment les visites de hauts responsables américains à Dakhla et le lancement de projets de développement majeurs soutenus par l’International Development Finance Corporation (DFC).
Ce qui distingue ce message, c’est l’insistance sur la « crédibilité » et le « sérieux » de l’offre marocaine, en contraste avec le silence international face aux revendications séparatistes, révélant l’isolement politique et économique croissant de ces dernières.
5 milliards de dollars : un investissement dans la souveraineté et le développement
Alors que les déclarations s’enchaînent, le langage de l’économie parle plus fort : les États-Unis s’apprêtent à injecter près de 5 milliards de dollars dans des projets structurants au Sahara marocain. Il ne s’agit pas seulement d’un acte d’investissement, mais d’une reconnaissance concrète de la souveraineté marocaine et d’une traduction pratique de la position politique américaine.
Ces projets toucheront des secteurs clés tels que les énergies renouvelables, les infrastructures, l’éducation et la santé, transformant les provinces du Sud en un levier économique stratégique, reliant le Maroc à l’Afrique et à l’Amérique latine à travers l’Atlantique, conformément à la vision royale.
Du conflit à la transformation régionale
Loin du langage du conflit, le Sahara marocain est désormais engagé dans une dynamique de construction et de développement. L’autoroute Tiznit-Dakhla, le port atlantique de Dakhla, les stations solaires et éoliennes, ainsi que les projets d’hydrogène vert, sont autant de preuves que le Maroc n’est pas en négociation sur sa souveraineté : il bâtit sur sa propre terre.
Ces initiatives ne sont pas que des infrastructures : elles sont un message politique fort. Celui qui possède la terre est celui qui la développe et qui associe sa population à son essor, contrairement à ceux qui exploitent leur souffrance pour nourrir un conflit artificiel.
Une diplomatie royale, un projet africain stratégique
L’initiative royale visant à créer un corridor maritime reliant le Maroc aux pays africains atlantiques est bien plus qu’un concept géographique : elle constitue une stratégie transfrontalière faisant du Sahara un pivot de l’intégration régionale Sud-Sud. Washington, l’Europe et même la Chine ont bien compris ce virage, et y réagissent avec réalisme.
Un message aux adversaires : le réalisme triomphe du déni
Alors que le front polisario et son parrain algérien s’entêtent dans une approche dépassée, les reconnaissances internationales de la marocanité du Sahara se multiplient, traduites par des actes concrets de diplomatie et de développement. Le message de Trump n’est pas isolé : il incite d’autres nations à suivre cette voie et renforce la dynamique diplomatique du Maroc.
Conclusion : la souveraineté se construit par la légitimité et le développement
Ce message américain confirme que la démarche marocaine repose sur une légitimité historique, un projet de développement intégré et une cohésion sociale forte. Ce modèle attire l’investissement là où d’autres projets sombrent dans l’échec du séparatisme et de la militarisation.
La leçon est claire : la question du Sahara n’est pas seulement diplomatique ou juridique, c’est aussi une bataille de modèle politique, dans laquelle le Maroc prouve, jour après jour, qu’il ne mise pas uniquement sur les appuis extérieurs, mais sur la force de sa vision, la robustesse de son projet et l’unité de son peuple autour de ses causes vitales.