14.7 C
Maroc
dimanche, mai 4, 2025

Buy now

spot_imgspot_imgspot_img

Gouvernement de compétence ou Gouvernement d’échecs ? Pourquoi les Marocains considèrent-ils Akhannouch comme le pire des 25 dernières années ?

De Youssoufi à Akhannouch : Comment la perception des Marocains sur les Premiers Ministres a-t-elle évolué en 25 ans ?

Dans un récent sondage réalisé par le site « Al-Sahifa », 75 % des participants ont indiqué qu’Aziz Akhannouch est considéré comme le pire Premier Ministre au cours des 25 années du règne du Roi Mohammed VI. Cette conclusion soulève plusieurs questions sur les raisons et les motivations qui ont conduit une part aussi importante des participants à voter contre le Premier Ministre actuel.

Mécontentement envers le gouvernement d’Akhannouch : Racines et Raisons

Il est clair qu’il y a un mécontentement significatif vis-à-vis du gouvernement du 8 septembre dirigé par Aziz Akhannouch. Les questions sociales et économiques, qui étaient censées être prioritaires sous sa direction, n’ont pas été gérées de manière à satisfaire les citoyens. Cela est-il dû à un manque de compétence dans le traitement des questions sociales et économiques, ou existe-t-il des défis plus importants échappant au contrôle du gouvernement ?

Akhannouch, qui se décrivait comme un Premier Ministre de « compétence », se retrouve dans une position peu enviable, le sondage révélant qu’il est le moins populaire parmi les Premiers Ministres ayant occupé ce poste au cours des 25 dernières années du règne du Roi Mohammed VI. Cela soulève la question : La raison de cette popularité déclinante réside-t-elle dans sa gestion des questions économiques et sociales, ou les attentes excessives envers son gouvernement ont-elles contribué à l’amplification de la déception ?

Comparaison entre les Premiers Ministres : Benkirane et El-Othmani face à Akhannouch

Le sondage place Abdelilah Benkirane en deuxième position comme le pire Premier Ministre avec 16 % des participants. Benkirane, qui a été nommé Premier Ministre après la vague du « Printemps Arabe », a affronté des défis importants dans la mise en œuvre de réformes attendues. Cependant, il a fait face à de nombreuses critiques, notamment concernant son prétendu abandon de ses pouvoirs constitutionnels. Benkirane était-il réellement incapable d’accomplir les réformes nécessaires, ou les circonstances politiques de l’époque ont-elles entravé son succès ?

Il est intéressant de noter que Saadeddine El-Othmani, qui a succédé à Benkirane à la tête du gouvernement et de la direction du Parti de la Justice et du Développement, a été classé troisième avec 4 % des voix. El-Othmani a dirigé le gouvernement durant une période marquée par des défis majeurs, notamment la pandémie de « COVID-19 ». El-Othmani a-t-il été capable de surmonter ces défis plus efficacement, ou les circonstances auxquelles le pays était confronté étaient-elles au-delà de ses capacités ?

Retour sur les gouvernements précédents : Fassi, Youssoufi et Jettou sous la loupe

En quatrième position, on retrouve l’istiqlalien Abbas El-Fassi, suivi par l’UNFP Abdelrahman Youssoufi en cinquième position. Il est à noter que le mandat de Youssoufi était associé à une période transitoire importante au Maroc, où il a dirigé le gouvernement pendant l’alternance consensuelle. Les évaluations des participants reflètent-elles uniquement la performance du gouvernement, ou sont-elles influencées par le contexte historique et politique de cette période ?

Quant à Idriss Jettou, nommé Premier Ministre en 2002 hors des partis politiques, il a été classé dernier comme le Premier Ministre le moins négatif selon les participants. Malgré les défis politiques durant le mandat de Jettou, son classement soulève des questions sur la manière dont les participants évaluent la performance gouvernementale dans le contexte des complexités de l’époque.

Conclusions et Questions Ouvertes

Les résultats de ce sondage reflètent largement un mécontentement public envers la performance de certains Premiers Ministres, notamment Aziz Akhannouch. Cependant, les questions demeurent : Ce mécontentement reflète-t-il fidèlement la performance réelle des gouvernements ou est-il le résultat d’attentes irréalistes des citoyens ? Comment le gouvernement actuel peut-il tirer parti de ces résultats pour améliorer sa performance et regagner la confiance publique ?

Il est essentiel de poser ces questions et de chercher des réponses qui contribuent à une compréhension plus profonde des dynamiques de gouvernance au Maroc et à l’amélioration de la performance gouvernementale pour répondre aux attentes des citoyens.

Related Articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Stay Connected

0FansJ'aime
0SuiveursSuivre
0AbonnésS'abonner
- Advertisement -spot_img

Articles récents