Dans les coulisses de l’Union africaine, une bataille diplomatique féroce se déroule, non moins intense que les conflits politiques sur le continent. Entre campagnes médiatiques trompeuses et luttes d’influence, l’Algérie tente de présenter le report des élections comme un « échec marocain », tandis que les faits révèlent que la bataille est toujours ouverte et que le Maroc dispose de réelles opportunités pour retourner la situation. Le Maroc peut-il exploiter ce report pour renforcer ses alliances et retrouver sa position au sein de l’organisation continentale ? La diplomatie marocaine parviendra-t-elle à contrer la propagande algérienne et à révéler ses contradictions ? Les semaines à venir apporteront la réponse.
Le Maroc a-t-il perdu son siège ou l’Algérie trompe-t-elle l’opinion publique ?
L’Algérie, à travers ses médias officiels, tente de présenter le report des élections du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine comme un « échec marocain ». Cependant, la réalité prouve que la bataille est toujours ouverte. Au lieu de remporter une victoire diplomatique, l’Algérie s’est retrouvée dans une impasse mutuelle avec le Maroc, ce qui a poussé l’Union africaine à reporter le vote en raison de la division des voix et de l’absence de majorité requise pour l’un ou l’autre camp.
Il est clair que cette propagande cherche à réécrire les faits en faveur de l’Algérie, dans une tentative de masquer son échec à imposer son candidat aux pays africains. La question qui se pose est la suivante : si l’Algérie a « gagné » comme elle le prétend, pourquoi n’a-t-elle pas réussi à sceller la victoire en sa faveur ?
Comment le Maroc peut-il exploiter ce report à son avantage ?
✔ Réorganiser les alliances :
Le report n’est pas une défaite, mais une opportunité en or pour le Maroc de réévaluer sa stratégie et de renforcer ses alliances au sein de l’Union africaine. Il peut exploiter la division entre l’Algérie et l’Égypte pour ouvrir de nouveaux canaux avec les pays hésitants ou ceux qui n’ont pas encore pris position.
✔ Influencer la bataille pour le poste de vice-présidente de la Commission :
Outre la compétition pour le Conseil de paix et de sécurité, Lalla Latifa Akharbach affronte une bataille à trois contre la candidate algérienne Salma Milika Haddad et l’Égyptienne Hanane Morsi. Avec les divergences entre l’Algérie et l’Égypte, le Maroc pourrait renforcer sa position dans cette course diplomatique.
✔ Exposer les contradictions algériennes :
La propagande algérienne ne se limite pas à cette question, mais fait partie d’une campagne plus large pour ternir l’image du Maroc au sein de l’Union africaine. Pourtant, l’Algérie n’a pas réussi à assurer sa victoire par elle-même et n’a réalisé aucun progrès significatif, reflétant la faiblesse de sa stratégie africaine par rapport à la présence active du Maroc au sein de l’organisation continentale.
La diplomatie marocaine peut-elle retourner la situation ?
Le Maroc n’est pas en position de faiblesse, bien au contraire. Il dispose encore de solides atouts pour manœuvrer. Son succès dépend de sa capacité à agir rapidement et intelligemment pour reconstruire ses alliances et renforcer son rôle au sein de l’Union africaine. Les prochains jours seront décisifs pour déterminer l’équilibre des forces. Le Maroc réussira-t-il à transformer la crise en une nouvelle victoire diplomatique ?
