Le jugement rendu par la Cour de justice européenne annulant les accords commerciaux entre le Maroc et l’Union européenne n’est qu’une tentative ratée de l’Europe de faire pression sur le Maroc concernant la question du Sahara marocain.
Cependant, la réalité montre que le véritable perdant de cette décision est l’Union européenne elle-même, en particulier des pays comme l’Espagne, qui dépendent fortement des accords de pêche avec le Maroc.
🔴Communiqué / Le Maroc ne se considère aucunement concerné par la décision de ce jour de la @CourUEPresse et réitère sa position constante de ne souscrire à aucun instrument juridique qui ne respecte pas son intégrité territoriale et son unité nationale
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Le Maroc se trouve en position de force, contrôlant ses ressources et posant des conditions claires à toute coopération ou accord, basées sur sa souveraineté totale sur ses territoires, y compris le Sahara marocain.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, a clairement indiqué dans son discours à l’occasion de la Fête du Trône que les relations internationales du Maroc reposent sur la reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara. Le Maroc ne peut pas traiter avec un pays ou une union qui ne reconnaît pas pleinement sa souveraineté sur ses territoires.
Ce jugement européen n’est qu’une décision politique biaisée qui ne reflète pas les réalités sur le terrain.
محكمة العدل الأوروبية تُبطل اتفاقية الصيد البحري مع المغرب: تداعيات سياسية واقتصادية على ملف الصحراء المغربية pic.twitter.com/Ld0LRQOCdm
— المغرب الآن Maghreb Alan (@maghrebalaan) October 4, 2024
Le Maroc continue de développer son économie et d’exploiter ses ressources dans l’intérêt de ses citoyens. Les Européens, et non le Maroc, souffriront des conséquences de cette décision.
Le Maroc n’a pas besoin de ces accords autant que les Européens. Le poisson pêché par les navires européens dans les eaux marocaines, y compris les eaux territoriales du Sahara, est une source alimentaire majeure pour l’Europe, et les priver de ces ressources entraînera une hausse des prix sur le marché européen.
En revanche, le Maroc a l’opportunité de renforcer son économie intérieure et d’augmenter ses ressources en exportant ses produits de la mer vers d’autres marchés ou en les fournissant à des prix plus abordables aux citoyens marocains.
L’Espagne, principal bénéficiaire des accords de pêche, a été l’un des premiers pays à confirmer que sa relation avec le Maroc ne serait pas affectée par cette décision, réaffirmant l’importance du partenariat durable avec le Royaume. Le ministre espagnol Luis Planas a clairement indiqué que les relations entre le Maroc et l’Espagne sont solides et ne seront ébranlées par aucune décision judiciaire.
L’Espagne, ainsi que plusieurs autres pays européens, refusent de se plier à la décision de la Cour et soulignent la poursuite de la coopération avec le Maroc.
Ce que ce jugement omet de reconnaître, c’est que les habitants du Sahara marocain sont des citoyens marocains exerçant pleinement leurs droits en élisant leurs représentants locaux et nationaux.
Quant au Front Polisario, qui prétend les représenter, il n’est qu’un outil politique aux mains de l’Algérie. La position européenne biaisée reflète une mauvaise compréhension des réalités sur le terrain, et la décision suscite des doutes quant à son impartialité juridique.
En fin de compte, cette décision doit être vue comme une opportunité pour le Maroc de renforcer sa position politique et économique. Le Maroc n’a pas besoin de ces accords et a la capacité de construire de nouveaux partenariats avec des pays qui respectent sa souveraineté.
L’Europe est le partenaire qui a besoin des ressources marocaines, et ces décisions n’affecteront pas la trajectoire du Maroc. Elles pourraient même le rendre plus fort et plus indépendant dans la prise de ses décisions économiques et politiques. »