Dans le cadre des récentes nominations effectuées par le roi Mohammed VI, Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et des Sports, a été nommé Haut-commissaire au Plan, succédant à Ahmed Lahlimi Alami.
Cette nomination intervient dans un contexte administratif et politique marqué par de nombreux défis, soulevant la question de savoir si cette décision reflète un véritable changement dans la stratégie gouvernementale ou s’il s’agit simplement d’un réarrangement des cartes.
Performance passée et critères d’évaluation
Bien que Chakib Benmoussa ait assumé de grandes responsabilités, les performances dans les secteurs de l’éducation et du sport sous sa direction n’ont pas été à la hauteur des attentes. Ces deux secteurs ont été confrontés à de nombreux défis, tels que la faiblesse des résultats scolaires et le retard dans le développement des programmes sportifs.
Cette nomination à un nouveau poste reflète-t-elle une évaluation positive de ses performances ou y a-t-il d’autres considérations influençant cette décision ?
Questions autour des nominations
Le processus de nomination aux postes supérieurs suscite souvent des interrogations sur l’équilibre entre compétence et loyauté partisane.
Alors que le monde contemporain exige des dirigeants capables de s’adapter aux nouveaux défis, dans quelle mesure Benmoussa pourra-t-il répondre aux exigences de son nouveau poste, compte tenu des critiques qu’il a rencontrées dans son ministère ?
Impact sur la planification stratégique
Il est essentiel d’examiner l’impact de ces nominations sur la planification stratégique au Maroc. Le succès dans ce domaine nécessite l’attraction de talents capables de faire la différence. Va-t-on continuer à s’appuyer sur des figures issues de milieux partisans, ce qui pourrait freiner l’innovation et exacerber la frustration des citoyens ?
Conclusion
La nomination de Chakib Benmoussa au poste de Haut-commissaire au Plan pose de grands défis concernant les critères de compétence et de loyauté.
Il est nécessaire de revoir les mécanismes de nomination pour garantir un équilibre entre qualifications et considérations partisanes, afin d’atteindre une performance administrative efficace répondant aux besoins actuels.
La réussite dans ce domaine dépendra de la capacité du Maroc à surmonter les obstacles liés à la loyauté et aux orientations partisanes, et à aller vers la mise en place d’un système administratif qui assure l’égalité des chances et encourage le progrès et l’innovation.