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vendredi, août 8, 2025

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« Le Maroc Renforce son Rôle au sein de l’Union Africaine et Isole le Polisario au Milieu d’une Rivalité Diplomatique Déterminante Contre l’Algérie, avec Latifa Akharbach au Centre de la Course. »

Avec cette candidature forte pour le poste clé au sein de l’Union africaine, le Maroc fait un pas décisif vers la résolution du conflit artificiel créé par l’Algérie concernant la question du Sahara marocain. Après des années de manœuvres diplomatiques discrètes et de succès continus, Rabat semble sur le point de saper un des piliers de la politique étrangère algérienne, qui s’appuie sur ce conflit pour justifier ses échecs politiques, économiques et sociaux. La victoire du Maroc à ce poste ne serait pas simplement un triomphe diplomatique, mais une étape stratégique pour démanteler les axes de tension régionale dont dépend l’Algérie pour justifier ses crises internes et détourner l’attention publique des conditions dégradantes à tous les niveaux.

« À l’approche des élections en février 2025, la compétition pour le poste de Vice-président de la Commission de l’Union africaine s’intensifie, avec quatre pays – Maroc, Algérie, Égypte et Libye – dans une course acharnée qui va bien au-delà du poste lui-même, portant en son sein des dimensions politiques complexes liées à la question du Sahara marocain et aux tensions régionales. »

Candidature de Latifa Akharbach et Contexte de la Concurrence

Le Royaume du Maroc a proposé la candidature de Latifa Akharbach, Présidente de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle et ancienne Ministre d’État aux Affaires Étrangères, pour le poste de Vice-présidente de la Commission. Cette candidature repose sur sa longue expérience dans le domaine diplomatique et médiatique, ayant occupé des postes importants tels qu’Ambassadrice du Maroc en Tunisie et en Bulgarie, en plus de son travail en tant que Ministre d’État aux Affaires Étrangères. Cette nomination reflète la continuité de la diplomatie marocaine pour renforcer sa présence sur la scène africaine, en particulier après les multiples succès enregistrés par le Royaume sur le continent.

D’un autre côté, l’Algérie s’efforce de concurrencer le Maroc pour ce poste, en présentant la candidature de la diplomate Salma Malika Haddadi, Ambassadrice en Éthiopie. L’objectif principal de l’Algérie est d’exploiter ce poste pour renforcer le soutien à la cause séparatiste du Front Polisario au sein de l’Union africaine, malgré les changements majeurs dans les positions des pays africains qui tendent de plus en plus vers les initiatives du Maroc pour résoudre le conflit.

Contexte Politique et Diplomatique

La question du Sahara marocain constitue le cœur de la rivalité entre Rabat et Alger sur la scène africaine. Depuis que le Maroc a récupéré son siège à l’Union africaine en 2016, il s’efforce de démanteler la thèse séparatiste soutenue par l’Algérie. Dans ce contexte, la victoire de Latifa Akharbach à ce poste pourrait être un atout majeur pour le Maroc dans la réaffirmation de la marocanité du Sahara et la promotion de l’initiative d’autonomie, considérée comme la solution la plus réaliste et la plus soutenue aux niveaux international et régional.

En revanche, l’Algérie fait face à plusieurs revers diplomatiques en Afrique, sa force traditionnelle ayant été affaiblie par les victoires diplomatiques marocaines. Bien que l’Algérie continue de soutenir le Front Polisario, ce discours a de plus en plus de mal à trouver un écho favorable, de nombreux pays africains exprimant désormais leur soutien aux initiatives politiques et économiques du Maroc, fondées sur le réalisme et une diplomatie discrète.

Prévisions Futures et Questions Ouvertes

À l’approche des élections, des questions se posent quant à l’impact de cette concurrence sur l’équilibre des pouvoirs au sein de l’Union africaine. Le Maroc pourra-t-il renforcer sa position régionale et internationale si Latifa Akharbach obtient le poste ? Quelle stratégie l’Algérie adoptera-t-elle pour contrer cette montée diplomatique du Maroc ? Par ailleurs, dans quelle mesure cette élection influencera-t-elle l’avenir de la question saharienne au sein de l’Union africaine ? Ces changements mèneront-ils à un bouleversement des positions des pays africains sur le conflit ?

Au milieu de cette concurrence féroce, l’anticipation reste de mise. Le vainqueur du poste de Vice-président de la Commission tracera une nouvelle trajectoire pour le bloc africain, reflétant la profondeur de la lutte politique et diplomatique entre Rabat et Alger aux niveaux régional et continental.

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