Dans un contexte diplomatique marqué par de profondes transformations régionales, la visite de Massad Boulos, conseiller spécial de l’ancien président américain Donald Trump, à Alger a suscité une onde de choc. Il a réitéré une position très claire : le plan marocain d’autonomie sous souveraineté marocaine est la seule solution viable au conflit du Sahara occidental, en appelant à l’arrêt immédiat des tergiversations.
Cette affirmation, relayée par le quotidien algérien El Watan, épouse le discours ferme de Washington : le plan d’autonomie est la « seule base pour une solution juste et durable ». Les États-Unis ne laissent place à aucune ambiguïté.
Une pression diplomatique sans précédent
Massad Boulos a rappelé aux autorités algériennes – en particulier lors de ses entretiens avec le président Tebboune et le ministre Attaf – que Washington souhaite que toutes les parties s’engagent sans délai dans un dialogue fondé exclusivement sur le plan marocain d’autonomie.
La posture américaine, désormais publique, fragilise la stratégie d’Alger, d’autant plus que le silence sur les détails des discussions laisse percevoir un malaise diplomatique.
Le Maroc se rapproche d’un règlement final
Le soutien constant de Washington, accompagné de puissants partenaires comme la France et le Royaume-Uni, rapproche le Maroc d’une solution favorable. En effet, le secrétaire d’État Marco Rubio a confirmé l’application de la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara ouest.
Rabat multiplie ainsi ses avancées diplomatiques, et le consensus international paraît se former autour du plan d’autonomie.
L’Algérie, d’acteur incontournable à blocage potentiel
Les États-Unis n’envisagent plus l’Algérie comme simple soutien du Polisario, mais comme partie prenante essentielle pour toute solution durable. Un désengagement d’Alger pourrait voir les relations bilatérales conditionnées aux résultats du dossier saharien.
Scénario possible au Congrès américain : terrorisme ou coopération
Des analystes évoquent la possibilité que le Congrès classe le Front Polisario comme organisation terroriste. Une telle décision aurait des conséquences directes sur les relations multiformes entre Washington et Alger.
La dimension économique du Sahara : clé de voûte du partenariat
Aux côtés du discours politique, le volet économique est stratégique : les États-Unis envisagent d’investir massivement dans les provinces du Sud marocain — énergies renouvelables, logistique, tourisme…— et préparent l’ouverture d’un consulat à Dakhla, renforçant l’ancrage réel de leur soutien.
Conclusion : le Maroc avance, l’Algérie interpellée
-
Le soutien américain au plan d’autonomie est ferme, clair et de long terme.
-
L’Algérie est mise sous tension diplomatique, sans marge de manœuvre ouverte.
-
Le Maroc consolide son positionnement stratégique de manière progressive et soutenue.