Dans une étape décisive, le Parlement européen a dissous le « Groupe Sahara Occidental », qui soutenait le Front Polisario séparatiste, infligeant ainsi un coup sévère à l’un des principaux outils de l’Algérie et du Polisario au sein de l’institution législative européenne. Cette décision souligne l’engagement de l’Union européenne envers son partenariat stratégique avec le Maroc et reflète ses actions concrètes pour protéger les intérêts du Royaume contre toute tentative de perturbation orchestrée par des lobbys hostiles.
Cette décision marque-t-elle le début d’un véritable tournant dans les politiques de l’Union européenne envers le Maroc ?
Dès le début de la session parlementaire actuelle, les tentatives de l’Algérie et du Polisario de rétablir ce groupe, qui cherchait à influencer les positions de l’Union européenne et à créer des divisions internes sur la question du Sahara marocain, ont échoué. Bien que le Front Polisario ait tenté d’imputer la responsabilité de cette décision au Parti socialiste espagnol, la réalité réside dans le refus de trois des principaux groupes parlementaires de soutenir le groupe séparatiste.
Pourquoi l’Algérie et le Polisario ont-ils échoué à renouveler le soutien au groupe ?
Il convient de noter que le « Groupe Sahara Occidental », qui faisait la promotion des positions séparatistes, suscitait de vifs débats au sein des milieux européens. Plusieurs personnalités et partis européens avaient mis en garde contre l’impact de ce groupe sur les relations privilégiées entre l’Union européenne et le Maroc. Bien que le Polisario ait prétendu que le Parti socialiste ouvrier espagnol était derrière le gel du groupe, la réalité réside dans le retrait du soutien de la coalition sociale-démocrate, ce qui a conduit à sa disparition au sein du Parlement européen.
Cette évolution affectera-t-elle les relations entre le Maroc et l’Union européenne ?
Il est évident que cette décision contribue à renforcer la position européenne en faveur du Maroc dans sa cause nationale et reflète l’interaction de l’Union européenne avec la position exprimée il y a quelques jours par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a appelé à des actions concrètes confirmant l’engagement de l’Union envers sa relation stratégique avec le Royaume.
Quel impact cela aura-t-il sur le soutien européen à la marocanité du Sahara ?
Cette décision européenne démolit de nombreuses illusions promues par le Front Polisario, notamment après l’annulation par la Cour de justice de l’Union européenne des accords agricoles et de pêche entre Rabat et l’Union. Le Polisario avait tenté de saisir cette occasion pour attirer l’attention sur lui. Cependant, cette décision montre que l’Union européenne n’est pas prête à se laisser entraîner par ces fausses allégations et continue de soutenir la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
Quels défis futurs pourraient se poser à la diplomatie marocaine ?
Malgré le succès du Maroc à contrer les plans des lobbys hostiles, la question demeure : la diplomatie marocaine continuera-t-elle à faire face à toute tentative de perturbation de ses relations avec l’Union européenne ? Le Maroc envisage-t-il de renforcer encore davantage ses partenariats économiques et politiques avec le bloc européen ?