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jeudi, avril 24, 2025

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Les défis pour les partis : répondront-ils à l’appel du roi pour atteindre les objectifs du Maroc concernant le dossier du Sahara ?

Dans un discours émouvant lors de l’ouverture de la première session de la quatrième année législative de la onzième législature, le roi Mohammed VI a annoncé des étapes claires pour clore définitivement le dossier du Sahara marocain.

Ce discours a constitué une invitation pressante aux partis politiques et aux institutions nationales à se coordonner et à défendre l’unité territoriale, ce qui soulève une question essentielle : ces parties répondront-elles à l’appel royal ou plieront-elles face à la tempête comme elles l’ont fait par le passé pour que les choses passent en douceur ?

Le roi, qui a défini dans son discours l’orientation du royaume vers une intensification des efforts pour clore ce dossier, a indiqué que la prochaine étape nécessite que les partis politiques et le parlement soient en première ligne des acteurs. Les observateurs s’accordent à dire que les directives royales récentes appellent à un passage d’une phase de défense à une initiative sérieuse, et d’une négociation à l’imposition de faits indiscutables sur le terrain.

Concentration sur la question du Sahara
Au cours de son discours, le roi a évoqué les acquis diplomatiques que le royaume a réalisés, en mettant l’accent sur les positions positives de l’État français, qui constituent un ajout qualitatif pour renforcer la position du Maroc dans ce dossier.

Selon Abbas El Ouedi, professeur de droit public, ce discours représente une nouvelle feuille de route qui appelle à un changement de la vision traditionnelle dans la défense de l’unité territoriale et à une alerte pour les partis politiques sur la nécessité de passer d’une confrontation négative à une confrontation productive.

Comment les partis vont-ils répondre ?
La décision du roi de consacrer ce discours à la question du Sahara marocain reflète le besoin de changements stratégiques dans la façon de traiter ce dossier, en appelant à la nécessité pour les partis politiques de diriger le combat. Mais la question demeure : ces partis montreront-ils un véritable engagement à défendre la cause nationale, ou se contenteront-ils de paroles sans actes ?

Malgré l’affirmation du roi que la marocanité du Sahara n’est pas un sujet de marchandage, cela dépendra de la volonté de ces institutions à coordonner efficacement et à obtenir des résultats concrets sur le terrain.

Besoin d’une mobilisation globale
Le roi a indiqué que la mobilisation nationale et préventive est devenue essentielle, en avertissant que la phase actuelle exige l’engagement de toutes les couches sociales. Cela soulève une autre question : comment mobiliser les compétences et les cadres qualifiés pour participer à cette lutte nationale ? Y aura-t-il une coopération effective entre les institutions et les partis, ou les choses resteront-elles comme auparavant ?

Conclusion : un appel à l’action et à un changement sérieux
En fin de compte, le discours royal est une invitation pressante à l’action. Les partis politiques et les institutions concernées doivent montrer qu’ils sont capables d’atteindre les objectifs nationaux à travers la coordination et la coopération. Le défi auquel le royaume est confronté aujourd’hui n’est pas juste un slogan, mais un véritable test de la volonté des partis à transcender les calculs politiques étroits et à s’engager sérieusement dans la défense de l’unité territoriale.

Alors, ces acteurs réussiront-ils le test, ou resteront-ils enfermés dans un discours sans traduire cela en actions concrètes ? La réponse à cette question déterminera l’avenir de la question du Sahara marocain et servira de test pour la sincérité et l’engagement de toutes les parties impliquées.

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