Depuis sa nomination en tant qu’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara marocain en octobre 2021, Stefan de Mistura semble enchaîner les échecs, suscitant des interrogations quant à sa capacité à proposer des solutions innovantes pour résoudre le conflit.
Sa dernière tentative consistait à relancer la proposition de 2002 visant à diviser le Sahara, qui avait été fermement rejetée par le Maroc à l’époque et reste non négociable pour Rabat.
Une proposition morte : retour sur un échec ancien
La décision de De Mistura de relancer la proposition de diviser le Sahara témoigne de sa confusion et de son manque de compréhension approfondie de l’évolution du dossier. Si cette proposition avait autrefois suscité la volonté de l’Algérie et du Front Polisario de la discuter, le Maroc l’a toujours rejetée, la considérant comme une atteinte à son intégrité territoriale.
Pourquoi alors De Mistura a-t-il choisi de remettre cette proposition sur la table ? Cherchait-il une issue au blocage des négociations ou manque-t-il tout simplement d’une vision réaliste pour résoudre le conflit ?
Tentatives de sortir de l’impasse
Plutôt que de chercher des solutions fondées sur la nouvelle réalité internationale, marquée par un soutien croissant à la proposition d’autonomie du Maroc sous sa souveraineté, De Mistura semble vouloir tout essayer, même des propositions déjà rejetées.
Le Maroc a depuis longtemps clarifié sa position : l’autonomie est la seule solution acceptable pour mettre fin au conflit, comme en témoigne le soutien international croissant, notamment des États-Unis et de la France.
Des erreurs diplomatiques
La visite de De Mistura en Afrique du Sud, un fervent soutien du Front Polisario, a soulevé des questions quant à l’objectif de ce déplacement. L’Afrique du Sud n’est pas un acteur direct dans le conflit et il n’y avait aucune justification claire pour son implication dans le dossier.
L’envoyé spécial de l’ONU cherchait-il à obtenir un nouveau soutien pour les parties au conflit, ou agissait-il sous la pression de certains groupes ? Et pourquoi a-t-il ignoré le consensus international grandissant en faveur du Maroc ?
Diviser le Sahara : une solution ou une complication ?
La proposition de division que De Mistura a relancée semble totalement déconnectée de la réalité. Comment diviser une région dont l’unité a été consolidée par la proposition d’autonomie ? Comment un envoyé de l’ONU peut-il ignorer les faits historiques, géographiques et politiques qui confirment la souveraineté du Maroc sur le Sahara ? Ces questions soulèvent des doutes sur la compréhension du dossier par De Mistura et sur sa capacité à présenter des propositions conformes aux réalités du terrain.
De Mistura reconnaît-il son échec ?
Après des années de travail diplomatique sur des dossiers complexes tels que l’Irak, la Syrie et l’Afghanistan, il semble que De Mistura fasse face à un défi encore plus grand dans la gestion du dossier du Sahara marocain. Relancer des propositions anciennes et inapplicables pourrait être une tentative de masquer son échec à réaliser des progrès concrets.
L’envoyé spécial de l’ONU reconnaîtra-t-il son échec ? Et pourra-t-il présenter une nouvelle vision qui dépasse les solutions anciennes et rejetées ?
L’avenir du conflit politique : quel rôle pour De Mistura ?
À la lumière des récents développements et de la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara par des grandes puissances, De Mistura semble se retrouver dans une position difficile. Le blocage politique persistant reflète son incapacité à réaliser des progrès, tandis que les initiatives marocaines, notamment l’autonomie, bénéficient d’un soutien croissant.
Comment l’envoyé spécial de l’ONU peut-il poursuivre sa mission sans tenir compte de ce changement ? Y a-t-il vraiment un avenir pour De Mistura dans la résolution de ce conflit ?