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jeudi, août 7, 2025

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« Où sont le contrôle et la responsabilité dans le secteur de la diaspora ? La fin de la tutelle de Bourita sur la diaspora marocaine : gaspillage des ressources ou opportunités manquées ? »

Après des années de stagnation et de confusion administrative, le secteur des affaires des Marocains résidant à l’étranger, relevant du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération africaine, semble connaître une transformation potentielle qui pourrait mettre fin à la tutelle du ministre Nasser Bourita sur ce domaine. Malgré l’allocation d’un budget conséquent dépassant 400 millions de dirhams, ces fonds ne se sont pas traduits en résultats concrets, laissant derrière eux une série d’échecs qui soulèvent de nombreuses questions.

  • Ces fonds ont-ils été gaspillés de manière injustifiée ? Quelles sont les véritables raisons de cette incapacité persistante à avancer sur ce dossier crucial ? Sommes-nous témoins d’un véritable tournant dans la politique gouvernementale envers les Marocains résidant à l’étranger, ou ne s’agit-il que de changements superficiels sans réel impact sur le secteur ?

Indicateurs d’échec : Des fonds sans projets réels
Depuis des années, le secteur des MRE (Marocains Résidant à l’Étranger) aurait dû être au cœur des priorités gouvernementales, en raison de son importance en tant que source de puissance du Royaume sur les plans régional et international, particulièrement avec l’influence croissante de la diaspora marocaine. Cependant, des sources indiquent que le secteur n’a réalisé aucun résultat significatif sur le terrain, malgré le budget important qui lui a été alloué.

  • Où est passé cet argent ? Pourquoi n’a-t-il pas été traduit en projets concrets capables d’améliorer la situation des Marocains à l’étranger et de renforcer les liens entre la patrie et ses citoyens en diaspora ?
  • Quel a été le rôle du ministère dans le suivi de l’utilisation de ce budget ? Y a-t-il eu des audits ou des mécanismes de contrôle pour vérifier l’exécution des projets planifiés ? Était-ce une négligence délibérée ou la corruption administrative a-t-elle pesé sur le secteur, conduisant à un gaspillage des fonds sans aucune utilité ?

Exclusion systématique : Absence de dialogue avec les compétences
L’un des problèmes majeurs soulevés par les sources est le manque de communication entre le ministre et les cadres du secteur. Bien que des ressources financières importantes aient été allouées, aucune réunion ni discussion n’a été organisée pour explorer les moyens d’améliorer le secteur ou de développer ses mécanismes.

  • Comment un secteur aussi sensible que celui des MRE peut-il atteindre ses objectifs sans une véritable coordination entre ses responsables et ses employés ? Ce manque reflète-t-il une absence de vision stratégique au sein du ministère ?
  • Ne devrait-il pas exister un mécanisme permanent de dialogue et d’interaction entre le ministère et les experts du secteur pour activer les programmes et projets ? Pourquoi cette dynamique interactive est-elle absente alors que les MRE devraient être un axe central de la politique étrangère marocaine ?

Quel avenir pour le secteur des MRE ? Les regards tournés vers la Fondation Mohammedienne
Face à la pression croissante pour sauver ce secteur, les regards se tournent désormais vers la Fondation Mohammedienne des Marocains Résidant à l’Étranger, qui devrait prendre les commandes et gérer les futurs programmes et projets.

  • Cette fondation réussira-t-elle là où le ministère a échoué ? Quelles mesures seront prises pour garantir la continuité des compétences et des expertises déjà impliquées dans le secteur ?
  • Le transfert de responsabilité à la fondation ne sera-t-il qu’un changement administratif superficiel ou y a-t-il une volonté politique réelle de restructurer le secteur et de lui redonner sa dynamique et son efficacité ? Quels défis la fondation devra-t-elle relever pour gérer ce dossier à l’avenir ?

L’inavoué : Corruption ou mauvaise gestion ?
En ce qui concerne les échecs constatés dans le secteur, des questions se posent sur le fait que l’incapacité du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération africaine à gérer ce dossier est due à une simple mauvaise gestion ou à d’autres facteurs tels que la corruption financière et administrative qui aurait pu contribuer au gaspillage de ces fonds importants.

  • N’est-il pas étonnant que ces échecs persistent malgré les ressources et capacités disponibles ? Était-ce une négligence délibérée visant des objectifs non déclarés, ou l’administration n’était-elle simplement pas en mesure de freiner la corruption et d’utiliser les fonds correctement ? Qui est responsable de cette perte des opportunités qui auraient pu améliorer la situation des MRE ?

Conclusion : Réforme ou changements superficiels ?
À la lumière de ces faits, la question demeure : Sommes-nous face à une véritable transformation dans la politique gouvernementale concernant le dossier des MRE, ou s’agit-il simplement d’un changement de visages sans réelle réforme dans les politiques et les mécanismes ? Néanmoins, l’espoir réside dans le rôle réel que pourrait jouer la Fondation Mohammedienne pour les MRE dans l’amélioration de leur situation et la réalisation de leurs aspirations. Cela nécessite non seulement des changements structurels dans l’administration, mais aussi une volonté politique claire pour freiner la corruption et renforcer la transparence et la reddition de comptes.

  • Assisterons-nous finalement à une véritable réforme, ou ce dossier continuera-t-il à s’embourber dans un cercle vicieux d’échecs ?

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