La question du Sahara marocain a connu un développement significatif sur la scène internationale récemment. La commission onusienne sur la décolonisation, lors de ses dernières sessions, a clairement pris ses distances avec l’approche séparatiste promue par le Front Polisario, soutenu par l’Algérie.
Cela s’est reflété dans un projet de résolution de la quatrième commission de l’ONU, qui ne fait aucune mention de la « proposition d’autodétermination », ce qui signale un recul du projet séparatiste en faveur de la solution marocaine de l’autonomie sous la souveraineté du Royaume.
L’autonomie est-elle la solution optimale ?
Avec le soutien de 27 pays européens pour la solution réaliste proposée par l’ONU, il est clair qu’il existe un consensus international sur le fait que la résolution politique de ce conflit régional réside dans la proposition d’autonomie du Maroc, présentée en 2007.
Mais la question se pose : pourquoi cette option est-elle considérée comme la plus appropriée, et offre-t-elle vraiment la possibilité d’une solution définitive ?
La proposition d’autonomie fournit une solution réaliste et applicable sur le terrain. Nouf El Baamri, spécialiste des affaires sahariennes, affirme que la commission onusienne a définitivement mis fin au projet séparatiste en soulignant que l’autonomie sous souveraineté marocaine est la seule option disponible dans le cadre de l’ONU.
Pourquoi l’autodétermination a-t-elle été écartée ?
La question essentielle est : pourquoi l’option de « l’autodétermination » ne fait-elle plus partie du discours onusien ? Les experts suggèrent que la démission de Peter Van Walsum, ancien émissaire de l’ONU, était due à la prise de conscience de l’impossibilité de mettre en œuvre cette option.
Malgré les tentatives de l’Algérie de pousser ce projet, la communauté internationale est de plus en plus favorable aux solutions politiques réalistes qui favorisent la stabilité régionale.
L’Algérie : Va-t-elle changer de position ?
L’Algérie, principal soutien du Front Polisario, est désormais sous une pression croissante pour revenir à la table des négociations. La question primordiale est : l’Algérie acceptera-t-elle de changer sa position face aux développements internationaux et régionaux, ou continuera-t-elle à refuser obstinément tout progrès politique qui conduirait à l’acceptation de la solution marocaine ?
Reconnaissance internationale croissante de la souveraineté du Maroc
Les derniers développements renforcent la position du Maroc sur la scène internationale, avec l’ouverture de dizaines de consulats dans les villes de Laâyoune et Dakhla, reflétant un soutien mondial fort à la souveraineté marocaine sur le Sahara.
Dès lors, la question se pose : jusqu’où ira le soutien des pays à cette voie, et verrons-nous davantage de nations reconnaître officiellement la souveraineté marocaine ?
L’Europe réaffirme l’importance du partenariat avec le Maroc
Dans un contexte connexe, la réaffirmation par l’Union européenne de l’importance de son partenariat stratégique avec le Maroc constitue un autre coup dur pour les adversaires du Royaume.
Ce mouvement européen reflète-t-il un rejet clair des tentatives de nuire aux relations bilatérales ? Et que signifie-t-il pour le partenariat économique et politique entre les deux parties ?
En conclusion
La seule solution internationalement acceptée pour mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain est l’autonomie sous la souveraineté du Maroc. Avec une reconnaissance internationale croissante, il est clair que cette option est la plus réaliste.
La question restante est : l’Algérie et le Front Polisario s’adapteront-ils à cette nouvelle réalité ou resteront-ils ancrés dans leur position rigide ?
