Le lundi 14 avril 2025, le président de la Chambre des représentants marocain, Rachid Talbi Alami, a rencontré le président de la Commission de la jeunesse, des sports et des affaires de l’enfance de l’Assemblée nationale de la République de Zambie, M. Heartson Mabeta.
Cette rencontre a eu lieu au siège du Parlement à Rabat dans le cadre de la visite de travail qu’effectue la délégation parlementaire zambienne. L’objectif de cette visite est de renforcer la coopération entre les deux pays dans plusieurs domaines, y compris le sport et la jeunesse.
Mais que peuvent réellement apporter de telles rencontres parlementaires ? Représentent-elles un tournant important dans les relations maroco-zambiennes, ou sont-elles simplement une étape symbolique dans une relation qui nécessite encore un véritable dynamisme ?
Premier axe : Les dimensions des relations bilatérales entre les deux pays
La Zambie, comme beaucoup d’autres pays africains, cherche à renforcer sa coopération avec le Royaume du Maroc, notamment dans les secteurs du sport et d’autres domaines. La dernière visite a mis en évidence l’évolution des relations bilatérales, en particulier après l’ouverture du Maroc vis-à-vis du continent africain ces dernières années.
Mais les visites parlementaires suffisent-elles à renforcer cette coopération sur le long terme ? Quel rôle le Parlement marocain peut-il jouer pour soutenir ce partenariat ?
Deuxième axe : Le manque des ministres, est-ce un signe de faiblesse de la coordination ?
En observant la rencontre, on remarque l’absence des ministres marocains de la Jeunesse et des Sports, ce qui suscite plusieurs interrogations. Ce manque signifie-t-il un manque de coordination entre les différentes autorités gouvernementales au Maroc ? N’aurait-il pas été préférable que cette rencontre inclue ces ministres pour lui donner plus de poids et d’impact ?
Troisième axe : L’importance du rôle parlementaire dans les relations internationales
Bien que le rôle du Parlement dans le renforcement des relations internationales puisse sembler contre-intuitif parfois, il est indéniable que le Parlement peut jouer un rôle important dans le développement des relations entre les nations. À travers le dialogue parlementaire, des questions communes comme le sport, l’éducation et la protection de l’enfance peuvent être mises en lumière, et ces thématiques sont essentielles pour promouvoir la coopération entre les pays.
Quatrième axe : Le sport et la coopération parlementaire
Lors de ses échanges, le président de la Commission de la jeunesse, des sports et des affaires de l’enfance de la Zambie a exprimé son admiration pour les progrès réalisés par le Maroc dans le domaine sportif, notamment en football, après que l’équipe nationale ait atteint les demi-finales de la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Mais est-ce que cette appréciation suffira pour établir un véritable partenariat ? Que peut apporter cette visite en termes de coopération sportive, et comment le Parlement marocain peut-il tirer parti de l’expérience zambienne ?
Cinquième axe : L’interdépendance des différents secteurs
L’intervention du président de la Chambre des représentants marocain concernant la politique de développement du Maroc en Afrique et son ouverture vers un continent riche en ressources mérite une analyse approfondie. Cette politique s’inscrit-elle dans une vision à long terme des relations maroco-africaines ? Et comment les secteurs comme l’éducation, l’emploi et la protection sociale peuvent-ils constituer des leviers pour renforcer les relations entre les deux pays ?
Conclusion :
Alors que de nombreuses questions restent ouvertes concernant l’intensification de la coopération entre le Maroc et la Zambie, la rencontre d’hier représente une première étape dans un processus qui pourrait, à terme, déboucher sur un partenariat stratégique renforcé. Mais cette visite se transformera-t-elle en une véritable coopération durable ? Seul l’avenir nous le dira.
Les questions qui nécessitent des éclaircissements :
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Pourquoi l’absence des ministres marocains de la Jeunesse et des Sports lors de cette rencontre ? Cela reflète-t-il un manque de coordination entre les autorités marocaines ?
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Comment le Parlement marocain peut-il jouer un rôle essentiel dans l’élargissement du partenariat entre les deux pays ?
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Quels impacts réels cette visite pourrait-elle avoir sur les relations bilatérales à long terme ?
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Le partenariat entre les deux pays est-il exclusivement lié au secteur du sport ou peut-il s’étendre à d’autres domaines comme l’éducation et la protection sociale ?
