La dynamique internationale autour de la question du Sahara marocain connaît une évolution majeure, marquée par un désengagement progressif des pays d’Amérique du Sud et centrale vis-à-vis du Polisario. Ce recul s’explique par plusieurs facteurs, notamment la réévaluation des intérêts nationaux, la révélation des manipulations du Polisario et de l’Algérie, et le succès de la diplomatie marocaine à faire prévaloir sa vision réaliste et inclusive pour résoudre ce conflit.
Le dernier exemple en date est la décision de Panama de couper officiellement ses relations avec le Polisario. Cette décision, annoncée récemment, illustre la volonté croissante des pays de la région de s’aligner sur des solutions durables et conformes au droit international. Le Panama a exprimé sa volonté de renforcer sa coopération avec le Maroc, un partenaire clé dans des domaines variés tels que le commerce, la lutte contre la pauvreté, et la transition énergétique. Ce geste reflète également une reconnaissance explicite de la pertinence du plan d’autonomie proposé par le Maroc comme unique solution viable pour le règlement du différend.
Les mensonges et les manipulations historiques du Polisario, qui a longtemps prétendu représenter une cause de décolonisation, ont été exposés par les efforts marocains. Les données historiques et les faits réels mettent en évidence l’appartenance ancestrale des provinces sahariennes au Royaume marocain. Ces révélations ont conduit de nombreux pays de la région, autrefois influencés par une propagande bien orchestrée, à revoir leurs positions.
Par ailleurs, l’isolement croissant du Polisario est aggravé par son refus catégorique de réaliser un recensement des populations dans les camps de Tindouf. Ce refus soulève des doutes sur la nature réelle de ce mouvement qui, loin d’être un mouvement de libération nationale, apparaît de plus en plus comme une organisation instrumentalisée par des intérêts géopolitiques extérieurs, notamment ceux de l’Algérie.
Face à cela, le Maroc continue de renforcer sa présence diplomatique dans la région, obtenant des soutiens affirmés de plusieurs pays pour son initiative d’autonomie. Ces avancées s’inscrivent dans une stratégie globale dirigée par le Roi Mohammed VI, visant à consolider la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud tout en promouvant le développement économique et social de ces territoires.
La question demeure : avec le désengagement progressif de ses soutiens historiques en Amérique latine et ailleurs, quel avenir pour le Polisario et son principal allié, l’Algérie ?